Transition de Camatkarasana à Urdhva Dhanurasana : On retrouve cette transition fréquemment dans les cours de vinyasa ou cours de yoga flow.
Une fois la tête à l'envers, il devient moins évident de savoir naturellement par quel chemin passer pour aller porter sa main au sol et s'installer dans la posture de la roue.
Garder un flow fluide dans cette transition implique de continuer à travailler la mobilité de son corps mais aussi d'intégrer un placement spécifique sans trop avoir à y réfléchir.
Dans votre pratique autonome, assurez-vous de pratiquer la posture de la roue de manière régulière pour être de plus en plus à l'aise et continuer à développer votre mobilité au niveau de la cage thoracique ainsi que des épaules!
Voici 4 petits conseils pour améliorer la fluidité de cette transition dans vos vinyasas : 1. Soulever le bassin : De la posture de la chose sauvage - Camatkarasana - (illustrée dans la photo ci-après), pensez à soulever votre bassin très haut. Permettez-vous de soulever vos talons hors du sol puis commencer à orienter votre bassin vers le plafond comme dans la posture de la roue afin de donner une première direction au corps. Utilisez la jambe qui est la plus pliée pour y prendre appui.
2. Utiliser la puissance de vos jambes pour soutenir le corps : Ici, les jambes aident massivement le bras de support (celui qui reste en contact avec le sol) à soutenir le corps. Placer vos jambes comme-ci vous cherchiez à vous installer dans la posture de la roue. Sentez alors qu'elles participent activement à soutenir le poids du corps qui sera donc réparti entre les jambes et votre bras de support.
3. Rotation externe et semi-relâchement : Je m'explique (notamment en photo) : Souvent, lorsqu'arrive le moment de mettre l'autre main au sol, le bras de cette main a tendance à "rester pris" près de la tête. C'est à ce moment pourtant, que la cage thoracique (poitrine) doit continuer son extension (ouverture) en simultané avec la rotation externe de l'épaule et du bras. Je vous propose quelques petits exercices pour mieux comprendre la mécanique : 1- Pensez à l'étirement que vous feriez le matin au lever et pratiquez-le d'abord en assise. Les bras en forme de la lettre "V", amenez de l'espace entre les épaules et les oreilles. Finalement, en restant dans la posture, sentez-les épaules qui relâchent vers le sol. (photo #1)
2- Avec un bloc placé en dessous de vous omoplates, ramenez les deux mains derrière la tête, relâchez les épaules sans toutefois les pousser vers le sol. Conservez de l'espace entre les épaules et les oreilles. (photo #2)
On a va maintenant faire les mêmes mouvements mais dans la posture de la chose sauvage :
3- Avec les mains derrière la tête, la poitrine se dirige vers le haut (photo #3 et #4) 4 -Puis, invitez le bras à s'allonger vers l'étirement matinal, la poitrine se dirige vers le haut, repensez aux bras en forme de "V". Continuez à pousser la main qui est au sol, vers le sol, pour garder le bras de soutien engagé. (photo #5)
4. La touche finale : toucher le sol...
À cette étape-ci, on a tendance à ramener la main directement sous l'épaule, soit le plus proche de notre visage, ce qui demande une très grande mobilité.
Par conséquent, ne cherchez pas ici à aligner votre main sous l'épaule. Visez le sol, mais, en avant de votre visage, soit en direction contraire de vos pieds.
Afin de vous donner un momentum et, de déposer cette main vers l'avant et au sol, poussez dans vos jambes, ce qui fera avancer votre corps vers l'avant de votre tapis (en direction de vos mains).
Bonus pour vos pratiques autonomes : - Renforcer la stabilité de vos épaules dans la pose avec les planches latérales (vasisthasana) . - Pratiquer plusieurs fois la transition passant de la planche latérale (vasisthasana) à la posture de la chose sauvage. - Essayez le cours "ouvertures estivales" au studio virtuel Bonne exploration! 🦋
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